Hermine Concarnoise Les dernières actualités du club de football de Concarneau
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Voici l'historique du club
La Genèse:
L’Hermine Concarnoise est un club de football à Concarneau. Il a été déclarée à la préfecture de Quimper le 25 septembre 1922, avec pour objet de promouvoir, soutenir les œuvres d’éducation populaire. Elle succédait au Patronage St Guénolé dont les activités étaient la gymnastique masculine, la musique, la garderie du jeudi (à l’époque, jour de repos des élèves). Au fil des années, l’Hermine s’enrichira d’une fanfare et de plusieurs sections sportives : en septembre 1941, Bredel crée une section gym qui accueille une quarantaine de filles. Un an plus tard naît le Rayon sportif, qui rejoint l’Hermine concarnoise où existe une section gymnastique masculine, puis, dans les années 60, le basket et le tennis de table. Ce n’est qu’en 1967, que l’Hermine se séparera de sa vocation culturelle. Ensuite en 1991, viendra la fusion de l’Hermine Concarnoise Basket et de l’USC Basket. Puis en 2012, la section gym prend son indépendance pour fonder le G2C. Depuis ce jour, l’Hermine Concarnoise Football n’est qu’une seule entité.
La section football:
En 1934, (le 11.09) apparaît pour la première fois dans le cahier des délibérations le mot Football. Pourtant il a été retrouvé une photo de l’équipe 2 datant de 1921. Il devait donc exister une équipe première dont on ne retrouve pas de trace dans les archives dont certains cahiers ont disparu. A cette époque, le terrain de foot était situé au « Chant des oiseaux ». Mais pour des raisons « religieuses », un nouveau terrain sera préparé au « Petit Moros » prêté par la famille Derville puis vendu à l’Hermine. L’équipe première gravira les échelons du District Finistère-sud pour obtenir, après une lutte épique contre la Stella-Marais de Douarnenez, l’accession en promotion de ligue. Aucune date de cette accession n’a été retrouvée dans les archives. Elle tiendra plusieurs années à ce niveau avec les « Derbys » avec l’US Concarnoise qui drainaient plus d’un millier de spectateurs à chaque rencontre. Pendant les années d’occupation l’Hermine eut l’une des meilleurs équipes, triomphant du Stade Quimpérois, battant Lorient (3-0), en coupe de France ce qui lui permit de recevoir le CA PARIS en 32e de finale.
Par la suite, l’Hermine connut de nombreux entraîneurs dont Claude Malet, ancien pro qui mena l’équipe en DRH puis en DSR. Il forma deux jeunes gardiens qui lui succédèrent, lorsqu’il décida de mettre un terme à sa carrière. Ce fut alors le déclin puisque l’équipe connut la 1ère division en 1956, pour remonter immédiatement. Arrivera alors un entraîneur, ancien pro de carrière de l’équipe de France : Lazare Gianessi. Son jour de gloire fut la victoire de son équipe sur l’US Concarneau 1-0 en coupe de France. Cette victoire est bien loin. Malheureusement, à la fin de cette saison, elle connaît à nouveau la 1ère division du District.
Mais l’important à l’Hermine, c’est la formation des jeunes. C’est Claude Malet, avec l’aide de George Campion, qui lança l’école de Foot, avec un effectif très réduit au début. Mais d’année en année, l’effectif s’étoffa. Il fallut trouver des encadrants pour les Poussins et les Benjamins et, un peu plus tard, pour les débutants. L’effet de la victoire de l’équipe de France en 1998 se fit sentir et il fallut refuser des inscriptions. Chaque catégorie eut son responsable aidé par des assistants, souvent des joueurs disponibles. L ‘Hermine devint un club formateur.
Des joueurs se sont illustrés et sont sortis des rangs : Stéphane Guivar’ch, champion du monde, Fabrice Viau, en formation à Strasbourg (a joué en pro), David Le Goc, gardien de but à Carhaix et à Concarneau, Philippe Péru, à l’USC et à Quimper, Yannick Salomon, à Lorient.
Ses dirigeants continueront cette politique de formation, plusieurs des jeunes joueurs susceptibles de jouer en première dans quelques années, le but étant de les former physiquement et moralement dans cette perspective, au lieu d’aller chercher des joueurs qui n’auront jamais l’esprit du club.